L’art, et plus spécifiquement la jeune création, est un moteur avéré de transformation sociétale. Lors de ce séminaire, la question de la résistance ne sera pas abordée dans une acception conservatrice qui serait marquée par le déni des mutations du monde dans le champ politique, économique, social, technologique, écologique et légal. Il s’agit plutôt d’étudier le potentiel d’émancipation que permet la création dans ses postures actuelles.

Face aux enjeux de la globalisation, de la normalisation, de l’indifférenciation, certains artistes explorent les marges par des approches tant multiples que complexes. En quoi l’acte de création fait résistance ? Quel est le pouvoir de l’art ? Que produit-il ? Quels sont ses rapports avec le pouvoir ? Comment l’artiste résiste-t-il aux modèles de productivité ? Quelles sont les postures et les pratiques qui déjouent le système dominant ? En quoi une approche collective offre-t-
elle de nouvelles possibilités ? Il s’agit aussi d’interroger la façon dont l’art impacte la société tout en évitant l’écueil de l’instrumentalisation. En quoi l’art peut-il être considéré comme un levier de développement humain ? Comment peut-il s’inscrire dans une dynamique efficiente ? Quelles sont les pratiques et leurs effets ?

Retrouvez l’enregistrement des différentes interventions et le programme des journées ci-dessous.